Trésors en Haute-Loire, les jardins

Christelle Brindel

Anne Muller

Quels jardins aménager sur un territoire où la nature offre une telle profusion de beautés et d’harmonies végétales, où les reliefs sont élégamment soulignés par les cultures paysannes, où les hérissements rocheux sont coiffés de pins japonisants, où les forêts abritent de si charmantes trouées fleuries ?

On n’en finirait pas de citer tout ce qui fait de la Haute-Loire le plus beau des jardins.

C’est sans doute pourquoi les jardiniers y sont humbles et discrets, partisans d’une coopération avec la nature. Parce qu’il faut faire avec, mais aussi parce qu’une amitié les lie à ce monde qui les a élevés libres et debout.

Le poète vellave Pierre Présumey, titre l’un de ses recueils de poèmes Les fayards et autres bons compagnons.

Il s’agit bien de cela, d’une compagnie avec la nature environnante. Le parc du château est gagné par le genêt, le potager invite l’ortie, le bassin est colonisé par le héron, le topiaire voisine avec le pin de boulange…

Du méridional val d’Allier aux fraîches hauteurs du Mézenc, les divers climats de la Haute-Loire assurent la prospérité des végétaux endémiques, mais favorisent aussi les plantes et essences choisies pour les clairières que sont les jardins. Les jardiniers nous y attendent.